Jour 6 – 220503 – de Montarnaud à Saint-Guilhem-le-Désert | Relais pour la Vie

Jour 6 – 220503 – de Montarnaud à Saint-Guilhem-le-Désert

Que vous raconter de cette journée à rebondissement ?

Au départ du gîte, il faisait beau et la température, fort agréable, incitait à la randonnée. Mais, comme j’avais pu le remarquer en arrivant hier, la route du jour commençait en montée. Et ce n’est pas peu dire : pas moins de 40’ m’ont été nécessaire pour arriver au sommet par un sentier de muletier où rien ne parvenait à trouver place parmi les cailloux de toutes formes. Autant vous dire que cette montée a requis toute mon attention pour ne pas me tordre les pieds.

Une fois arrivé au sommet, je me suis rendu compte que l’effort du pèlerin n’avait même pas été récompensé par un passage au pied des mur du château aperçu lors de mon arrivée à Montarnaud. Il est resté caché je ne sais où, mais, à mon grand regret, je ne l’ai plus jamais vu.

Jusqu’Aniane le chemin ondule ensuite gentiment au travers de paysages qui, sans être exceptionnels, n’ont offert rien d’exceptionnel. Arrivé à Aniane, j’ai fait une bonne longue pause et au moment de remettre mon sac sur le dos, deux grands coup de tonnerre ont résonné. Alerte ! Mais seulement quelques microgouttes se sont faites sentir. Je me suis donc remis en route sans me poser plus de question. Hélas, après deux kilomètres, alors que je cheminais en rase campagne, la pluie s’est subitement mise à tomber sérieusement. Par bonheur, une bicoque agricole comme on en trouve de nombreuses dans la région m’attendait. L’ouverture de sa porte, béant sur sa pénombre intérieure, m’invitait à m’y réfugier. Sous son abri j’ai cassé la croute le temps que le ciel cesse son arrosage.

Il ne me reste à peine plus de cinq kilomètres à parcourir pour atteindre Saint-Guilhem-le-Désert, mais voilà qu’arrivé à la hauteur de Saint-Jean-de-Fos, une nouvelle et encore plus copieuse averse me surprit en rase campagne. Plus d’abri en vue, il ne me restait qu’à faire le gros dos et à continuer d’avancer. Les gorges du Héraut, bien que très jolies, ne feront l’objet d’aucune photo. Mon appareil refusant absolument de sortir de son sac étanche par une pareille météo.

La pluie cessa et le soleil reprit pleine possession du ciel alors que j’entrais dans Saint-Guilhem-le-Désert. Il me restait cependant quelques heures à attendre avant de pouvoir accéder au gîte. Temps que je meublais en visitant ce joli village au caractère médiéval bien marqué et … à me faire rincer pour la troisième et dernière fois.

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